Le confinement a mis à mal le secteur de l’événementiel. Cependant, cette crise a aussi fait émerger un solution digitale nouvelle : le live streaming événementiel. Mais est-ce une solution viable au-delà de la crise Covid ? Est-ce l’avenir du secteur ou une simple parenthèse à court terme ? C’est ce que nous allons essayer de comprendre.

Depuis quand retrouve-t-on l’événementiel en live sur nos écrans ?

Lorsque l’on parle de live streaming et d’événementiel, on peut rapidement se demander en quoi cela est-il différent de ce que l’on connaît déjà, à savoir : la télévision ?


Tout d’abord, la télévision ne propose pas que du contenu en direct. De plus, même lorsqu’elle retransmet des programmes en direct, la comparaison avec le streaming sur internet s’arrête là.


En effet, ce qui caractérise l’événementiel en live, c’est de concevoir un évènement pour une diffusion particulière : en streaming live sur internet. Parfois, l’évènement est aussi prévu pour permettre une interaction avec le public via un tchat.


C’est cette démarche de conception nouvelle, autour de la vidéo, de la spontanéité, d’un public sans jauge et d’une interaction différente avec ce dernier, qui va nous intéresser. Quels sont les moyens déployés pour ce type d’événement ? Sont-ils plus ou moins coûteux qu’un événement physique ? Est-ce une solution pour pallier les mesures restrictives de la pandémie ou une réelle tendance qui pourrait s’installer de manière durable dans nos pratiques ?


Nous allons essayer de répondre à ces questions afin de mieux comprendre le secteur événementiel de demain.


Avec la crise Covid, le secteur de l’événementiel a été mis en pause et ce, de manière totale. De confinements en couvre-feu, il n’était plus possible de se retrouver pour une quelconque occasion : tout rassemblement de plus d’une petite dizaine de personnes était interdit. Si ces conditions ont évolué, et ont fini par disparaître progressivement, en 2020 le secteur de l’évènementiel a essayé de trouver une solution pour ne pas cesser toute activité.


À ce même moment, de nouvelles plateformes ont trouvé un immense succès auprès des consommateurs qui ont vu leurs habitudes bousculées durant les confinements. On peut citer Tik Tok, Twitch ou même Club House, qui ont servi de palliatif au manque de lien social de la population.
Ce qui est commun à ces plateformes, c’est la notion d’instantanéité, du contenu parfois plus simple mais qui permet une interaction sociale plus forte. Twitch diffuse en direct avec un tchat pouvant permettre d’interagir, Tik Tok propose du contenu court très facile à produire permettant à n’importe qui de prendre la plateforme en main en plus de pouvoir créer des lives également avec un tchat. Quant à l’application Clubhouse, elle permettait de créer des groupes de discussion en direct pour débattre autour de nombreux sujets ou jouer à des jeux entre amis.


L’application Tik Tok a dépassé les 2 milliards de téléchargements sur l’App store et Google Play en 2020. À la fin de l’année 2020, Twitch comptait 9,2 millions de streamers actifs, soit une augmentation massive de 175 % en un an : ces chiffres témoignent d’un contexte particulier qui a très largement contribué au succès de ces plateformes.


Mais qu’advient-il du monde réel et des événements culturels, musicaux ou même corporate ?


Le monde de l’événementiel s’adapte comme il peut à ces nouvelles tendances de consommation.


Cela a été initié par le secteur musical, lui aussi très affecté par la crise, puisque de nombreux artistes ont commencé à proposer des diffusions en live de DJ set, de sessions acoustiques et même par la suite, de véritables concerts. On peut aussi mentionner les musées et lieux culturels qui ont essayé de proposer des visites virtuelles de leurs lieux, ou encore les nombreux visio-apéros qui ont accompagnés beaucoup de Français pendant ces longs moments sans accès à la fête. Voyant ce genre d’initiatives se multiplier, le secteur événementiel s’est emparé de cette possibilité de recréer du lien avec son public même si cela doit inclure la barrière d’un écran.

Comment les différents secteurs de l’événementiel se saisissent-ils de cette nouvelle communication live ?

Dans le contexte qui s’est imposé, le secteur événementiel s’est renouvelé pour proposer des moments uniques et ne pas perdre le lien avec le public. On a ressenti une véritable volonté du milieu de transformer ces contraintes en nouvelles manières de communiquer sur le long terme.


Il est donc intéressant de voir comment les différents milieux du secteur événementiel s’approprient ces nouveaux outils afin de sortir d’une période de crise, voire de trouver un nouveau support pour leur activité.

Le milieu caritatif

On a parfois l’image d’un milieu caritatif vieillissant, avec beaucoup de retraités parmi les bénévoles des associations, alors qu’en France, les jeunes sont de plus en plus engagés. En 2021, 40 % des 18-30 ans sont engagés dans une association (culturelle, sportive, politique, solidaire, etc.). Néanmoins, certains aspects de la communication associative et caritative peuvent paraître désuets pour un public jeune : la tractation, les supports papier dans les boîtes aux lettres, les dons par téléphone, etc.


Pour renouveler l’intérêt d’un public plus jeune, il est temps pour le milieu caritatif de sortir des médias traditionnels qu’il utilise d’ordinaire.


On pense immédiatement à la télévision et au téléthon, qui est un événement caritatif retransmis par France 2 et France 3, et qui, chaque année, lève des fonds pour soigner les personnes atteintes de maladies génétiques neuromusculaires.
On sait que de plus en plus de jeunes délaissent la télévision pour les plateformes de streaming, plateformes accessibles directement depuis son ordinateur. Tout comme le cinéma a migré une partie de son contenu vers le streaming, la télévision aussi cherche à aller dans cette direction. Il est donc tout à fait logique que les événements caritatifs qui ont besoin d’une grande audience pour atteindre leurs objectifs, se tournent eux aussi vers de nouveaux médias qui touchent une cible nouvelle.


La plateforme idéale pour mettre en avant le monde associatif et caritatif est certainement Twitch : le Z event, Les justiciers du coeur, le Salad’cup ou encore Le Grand 8 sont des exemples de stream à but caritatif qui ont su atteindre leurs objectifs en touchant leur cible.


Pour en comprendre les enjeux, nous pouvons nous focaliser sur le plus célèbre d’entre eux, qui a levé pas moins de 10 millions d’euros en 2021 : le Z event, organisé par Zerator.


Zerator est un streamer (créateur de contenu live sur la plateforme Twitch) qui compte actuellement 8 846 Sub actifs (abonnés payant une somme de 4€ par mois pour soutenir le créateur). Il est parmi les streamers français les plus suivis et est à l’origine de l’événement caritatif du Z event qui vient en aide à une association différente chaque année.


Cet événement en quelques chiffres :

  • 270 000 spectateurs en moyenne
  • 1 030 209 spectateurs en pic d’audience
  • 51 streamers
  • 56 heures de stream
  • Plus de 10 millions d’euros récoltés pour Action contre la faim


Ces chiffres sont totalement inédits pour un événement qui se passe entièrement sur Internet, animé par des créateurs de contenu qui ont été pendant très longtemps peu considérés par les marques ou les médias car trop associés à une “niche” (jeux vidéo). Or, cette communauté est loin d’être une niche et présente en plus de cela un fort taux d’engagement.
Créer un stream caritatif est maintenant une option très considérée par les streamers et fortement bénéfique pour les associations qui sont nombreuses à essayer de faire partie de ces événements. Cela leur permet d’avoir le soutien de toute la communauté des streamers et au-delà d’une très forte visibilité, l’engagement des donateurs est très impressionnant.

Le secteur du luxe

Un tout autre milieu qui se dirige de plus en plus vers le numérique pour toucher son public en proposant des expériences uniques est le luxe.


Le confinement, mettant les défilés de la Fashion Week entre parenthèses, a poussé les grandes maisons de couture à se tourner vers des alternatives afin de présenter leur travail tout en proposant un show sortant de l’ordinaire, prouvant la créativité du secteur du luxe qui démontre sa forte capacité d’adaptation à son temps et depuis très longtemps.


Le défilé Louis-Vuitton automne/hiver 2021/2022 de la collection femme s’est déroulé sans aucun public à cause des restrictions sanitaires. Cela n’a pas empêché cette grande institution de la mode de livrer un show inédit au musée du Louvre, un décor splendide et une réalisation millimétrée pour ne rien rater de chaque pièce. Pour la collection homme, la réalisation est d’autant plus impressionnante puisque le défilé s’ouvre sur une mise en scène très cinématographique qui nous projette dans l’univers du créateur, se rapprochant ainsi de la réelle performance artistique.


Pour le secteur du luxe, la réalisation de vidéos permet d’intégrer une nouvelle dimension au simple défilé de mode. Même si la rediffusion en direct est un réel défi, car ces événements doivent rester des moments uniques partagés en direct par le public, cela reste une manière de toucher un public à la fois élitiste, proche du monde de l’art et de la performance, et un public plus jeune n’ayant pas accès aux défilés habituellement.


On peut remarquer que cette solution de diffusion en direct via Internet s’est transformé en un contenu additionnel une fois la crise Covid passée. Aujourd’hui, les défilés reprennent avec du public, mais beaucoup de marques proposent toujours une retransmission en direct via leur site internet ou des plateformes de streaming. Cela permet de conserver le public qu’elles ont rencontré durant les confinements, tout en reprenant la création d’événements physiques traditionnels.


Il n’est pas étonnant qu’un secteur qui soit aussi lucratif que celui du luxe se soit emparé de ce nouveau moyen de communication et de diffusion. D’une part, car il peut plus facilement en assumer le coût, et d’autre part, car il permet de s’exprimer d’une manière différente et se renouveler. Proposer un défilé virtuel permet à la maison d’exploiter encore plus l’univers de sa collection et de se différencier de ses concurrents.

Le secteur culturel

Le secteur culturel a lui aussi dû faire face à la crise, reposant entièrement sur la présence d’un public, tous les secteurs (musées, cinémas, concerts, festivals, etc.) ont été mis à mal durant la période des restrictions sanitaires.


C’est le secteur musical qui a su en premier proposer une alternative digitale à son public avec des lives de DJ set et des concerts acoustiques afin de permettre aux personnes confinées de profiter de leurs performances et aux artistes de s’exprimer.
Au départ, l’initiative est surtout venue des artistes eux-mêmes, qui ont souhaité garder un lien avec leur public malgré l’annulation de toutes leurs représentations. Petit à petit, Facebook, YouTube et Twitch se sont retrouvées inondées de lives musicaux. Cela a permis d’une certaine manière, de créer une relation encore plus intime avec les spectateurs puisque le cadre de ces performances était souvent la maison, l’appartement ou le studio des artistes. Il n’a pas fallu beaucoup de temps pour que de plus grands projets soient portés par les maisons de production, les labels et les artistes internationaux.
On peut notamment citer le célèbre rappeur/chanteur Travis Scott qui a organisé un concert d’une dizaine de minutes sur le jeu en ligne Fortnite en collaboration avec son éditeur Epic Games. Cette performance est un record et en plus d’être une expérience digitale en direct, elle annonce aussi le futur des réseaux sociaux, le métaverse.


Mais pour revenir aux performances live devant une caméra, on peut aussi citer tous les concerts qui ont eu lieu via Twitch, avec de nombreux musiciens professionnels ou non qui se sont appropriés la plateforme. L’exemple le plus marquant est probablement le concert de Drake et Kanye West qui fut totalement pensé pour être diffusés sur Amazon Prime et Twitch en direct.


Or, le paradoxe de cette initiative, qui est venue du monde de la musique, est que c’est aussi la solution qui est la moins envisageable sur le long terme.


En effet, les premiers concerts étaient une expérience assez nouvelle, mais très vite, le public se lasse de ne pas pouvoir être réellement présent.


Assister à un concert ou à un festival est une expérience que la diffusion en direct n’a pas su retranscrire, car ces événements-là sont tout d’abord un lieu, une ambiance, un public qui amène des rencontres, une effervescence humaine qui n’existe que lors d’un rassemblement autour d’un même but. Il semble donc que la barrière des écrans et la solitude du public au moment des diffusions ne peuvent pas être comblées par un show très bien produit.


Aussi, le public aime “rencontrer” l’artiste qu’il admire, la place de concert achetée est un réel souvenir qui marque à vie, c’est une expérience qu’on ne peut retrouver en étant chez soi. À cela, s’ajoute la question de la rémunération des artistes qui, aujourd’hui, gagnent leur vie en grande partie grâce aux ventes des places de concert. Réaliser des performances gratuites sur Internet n’est pas plus viable sur le long terme que de les rendre payantes puisque l’expérience proposée est bien moindre.


Concernant les événements culturels comme les expositions, l’enjeu était encore plus grand. Si certaines visites ont pu se faire de manière virtuelle, encore une fois, un écran d’ordinateur ne propose que très peu d’immersion lorsqu’il s’agit de retransmettre une expérience réelle. Que ce soit la 3D ou la réalité virtuelle, aucune de ces innovations n’a su retranscrire l’impression “d’avoir vu de ses propres yeux” une œuvre d’art ou un monument.


Le bilan est donc assez mitigé pour le secteur culturel. Pour l’instant, la diffusion en streaming live n’est pas une solution qui peut remplacer un événement de l’ampleur d’un concert, d’un festival ou d’une exposition. En revanche, concernant les conférences ou les masterclass, on peut noter que beaucoup ont conservé la possibilité de s’inscrire en physique ou en ligne afin de suivre ces événements de chez soi. Étant donné que dans ce contexte, le discours est plus important que l’environnement aux yeux du public, ce dernier est plus enclin à s’épargner le trajet et à profiter de la conférence depuis son domicile.

L’avenir de la digitalisation de l’événementiel ?

En résumé, la digitalisation de l’événementiel a permis à ce secteur de continuer à produire des projets malgré la crise sanitaire. La retransmission en live stream a connu un réel essor durant cette période compliquée et a permis à beaucoup de médias, d’associations, d’individus, de s’exprimer durant la crise Covid.
Mais au-delà de la crise, que deviendra cette tendance ? En sachant que les restrictions sont de moins en moins nombreuses et que les Français peuvent de nouveau se réunir dans les boîtes de nuit, les clubs, les salles de concert, les musées…


On peut se demander si tous les exemples qui ont été évoqués précédemment auront un réel impact sur l’événementiel de demain, ou s’ils resteront un “plan B” en cas de difficultés.


Pour apporter des éléments de réponse à cette question, Clara Champion, attachée de communication pour Hôtel 71 et assistante relation média chez Arty Farty2, a accepté un entretien afin de partager son ressenti par rapport à la diffusion en direct des événements.


Hôtel 71 est un lieu de vie qui accueille les bureaux d’Arty Farty, mais aussi un incubateur média qui permet d’accompagner de jeunes médias qui traitent des problématiques culturelles. C’est aussi un lieu qui accueille des conférences et des ateliers de professionnels, le rôle de Clara est donc d’assurer une communication cohérente au sein d’Hôtel 71.


Les conférences qui ont lieu à Hôtel 71 sont appelées Les visiteur•euses du jeudi et permettent à un public, souvent constitué de professionnels ou bien d’étudiants, de partager le retour d’expérience d’un professionnel du milieu de la culture.
Ce temps d’échange est retransmis en direct sur Twitch, et Clara explique, “c’est la seule programmation d’Hôtel 71 qui est ouverte à un plus large public. C’est aussi un débat en interne, de savoir quelle direction on veut donner à un événement qui se veut convivial et intimiste mais néanmoins accessible. De par la nature du contenu de cet événement, le public reste majoritairement composé de journalistes, de professionnels et d’étudiants, ce n’est pas tout à fait ce qu’on entend par “ grand public ”. On encourage de plus en plus la cible étudiante à venir à ce genre de conférence, mais sans pression de remplir une certaine jauge, ne serait-ce que par la nature du lieu qui ne permet pas d’accueillir un public trop important.


Cet événement est donc une expérience de proximité, qui vise à créer un moment unique et une réelle rencontre entre les intervenants et le public. “Ce genre de rencontre trouve souvent une partie de son public à Paris, car c’est là-bas que sont implantés beaucoup de médias culturels et c’est donc aussi pour cela que l’on a décidé de garder la captation en direct après la crise Covid. Finalement, le live est devenu une réelle problématique que nous étudions aujourd’hui.


En effet, Clara nous éclaire aussi sur les prises de risque que représente la retransmission d’événements en live, à commencer par ce qu’on appelle le “ no-show ”.

Même si on essaye de rassembler un public un peu plus large à l’échelle de Lyon, ce n’est pas l’objectif premier. Nous voulons créer un moment un peu informel autour d’une problématique qui va rencontrer son public, peu importe sa taille en réalité.
Le live perd parfois un peu de son sens, car il donne aussi la possibilité aux personnes intéressées de ne pas venir sur place et donc de créer du “ no-show ”, c’est-à-dire que des personnes qui avaient l’intention de venir, mais qui finalement ne le font pas. Cela brise aussi quelque part l’intention première de cette rencontre.


Ainsi, on comprend que le live peut parfois nuire à un événement physique. Si la solution alternative qu’il propose devient finalement la première option choisie par le public, l’ambiance sur place ne sera pas la même et les jauges décevantes.
En revanche, le live permet quand même une certaine accessibilité et démocratisation de l’information, et Clara Champion décrit d’autres alternatives parfois plus pertinentes ” Le live est une bonne solution pour permettre aux personnes qui n’ont pas la possibilité et surtout les moyens de venir sur place, de suivre un peu l’événement. Mais au-delà de cet avantage, on se questionne encore beaucoup sur l’intérêt du live. D’autant plus qu’Hôtel 71 a pour objectif de proposer des ressources culturelles et médiatiques, consultables à tout moment, on se dirige alors plus instinctivement vers un format podcast qui sera disponible et accessible à tout moment sur Internet. Cela permet d’éviter les no-show, de conserver ce moment de partage et d’intimité, mais aussi de rendre l’échange accessible pour démocratiser le plus possible nos ressources.


Nous avons pu constater que le live permet au secteur événementiel de se réinventer, de proposer des alternatives qui permettent de démocratiser des milieux comme l’art, la culture ou le luxe qui sont parfois inaccessibles pour certains publics. C’est aussi un nouveau moyen d’expression, avec de nouveaux codes qui permettent à l’événementiel de conquérir un nouveau public, d’interagir avec ce dernier de façon différente et surtout, de permettre une activité même en cas de crise.


Alors que certains voient l’avenir à travers le live événementiel, on comprend que cela n’est pas si évident, et que certains secteurs ne seront peut-être jamais adaptés à cette option, car la présence du public est tout simplement essentielle à leur existence, l’expérience sociale étant plus importante pour les individus que l’expérience digitale.

Lilou Rippert – Créa360

Sources

Articles journalistiques :

La rédaction – Twitch, le nombre d ’utilisateurs a atteint un niveau record en mai – 16 juin 2021 – Gensdinternet. fr

https://gensdinternet.fr/2021/06/16/surtwitch le nombre dutilisateurs a atteint un niveaurecord en mai2021/#:~:text=%C3%8%20la%20fin%20de%20l,utilisateurs%20%C3%A0%209%2C9%20millions

Audrey Liberge – TikTok statistiques : les chiffres TikTok en 2022 – 21 janvier 2022 – Oberlo. fr

https://www.oberlo.fr/blog/tiktokstatistiques#:~:text=T%C3%A9l%C3%A9charger%20TikTok%20%3A%20les%20chiffres%20de%20r%C3%A9f%C3%A9rence,Les%20chiffres%20TikTok&text=Elle%20a%20d%C3%A9pass%C3%A9%20les%202,en%20moins%20de%208%20mois

Emilie Gianre – 40 % des 18-30 ans sont bénévoles dans une association – 26 avril 2021 – associationmodedemploi.fr

https://www.associationmodeemploi.fr/article/40des18 30 ans sont benevoles dans une
association.72924

Sites Statistiques :

TwitchTracker.com – Données actualisées en temps réel

https://twitchtracker.com/zerator/subscribers