Trois ministres de l’écologie, trois situations différentes… Le 28 juillet 2018, Nicolas Hulot démissionnait du gouvernement en dénonçant dans la matinale de France Inter, la pression des lobbies et notamment celle de la Fédération Nationale des Chasseurs. Quelques années auparavant, Delphine Batho aurait, elle, été écartée du Ministère de l’Écologie du Développement durable et de l’Énergie en raison de la pression de lobbies, irrités par son opposition au gaz de schiste. Ségolène Royal, à l’inverse, a toujours défendu l’utilité des groupes d’intérêts[1]. Ces exemples disent beaucoup du lobbying, de l’influence et de la défiance qu’il suscite.

Controversés, les lobbies restent mal connus du grand public. Leur encadrement tardif en France, 2009 contre 1940 aux États-Unis et 1951 en Allemagne[2], ainsi que les comportements abusifs souvent pointés du doigt sont probablement les causes de cette désaffection. De manière à mieux appréhender leurs enjeux, quelques termes doivent être définis. Selon la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique, le lobbying, ou la représentation d’intérêts, consiste à « prendre l’initiative d’entrer en contact avec les personnes qui sont chargées d’élaborer et de voter les lois et de conduire l’action de l’État (dans les ministères, au parlement, mais aussi dans les administrations au niveau local) pour influencer leurs décisions. »[3]. Il est exercé par un lobby, une personne morale ou physique également nommé groupe d’intérêt ou d’influence. Comme évoqué lors du Sommet de la Terre à Rio en 1992 et la mise en place du plan d’action « Agenda 21 », un lobby est un acteur non-étatique.

Typologie des lobbies

Suivant la terminologie proposée par Pierre-Yves Morvan, ingénieur blogueur nous distinguerons deux types de lobbies : les lobbies économiques et les lobbies idéologiques[4]. Les premiers défendent leur intérêt propre, notamment les bénéfices que l’entreprise pourrait réaliser. Ils englobent les lobbies environnementaux, notamment dans le secteur de l’énergie renouvelable comme Enercoop, et les lobbies que l’on nommera financiers et industriels à l’instar des entreprises du tabac ou des laboratoires pharmaceutiques. Ces deux types de représentants d’intérêts économiques n’ont pas forcément la même manière d’exercer. En outre, on note une réelle volonté d’évolution pour un meilleur encadrement et plus de transparence de la profession, notamment lorsqu’il s’agit des lobbies verts.

Les lobbies idéologiques se concentrent eux sur la défense de convictions, c’est le cas de Greenpeace qui est l’une des Organisations Non Gouvernementales les plus actives en termes de représentation d’intérêts. On considère le plus communément que ce lobbying militant défend l’intérêt général au contraire des lobbies économiques classiques. 

L’étude de la stratégie d’influence de trois grandes entités représentant les principaux types de lobbies nous permettra de déterminer en quoi leur communication diffère, et si la communication des lobbies environnementaux tend à se rapprocher de celle des lobbies idéologiques. Nous avons choisi de travailler spécifiquement sur le cas d’Engie dans le secteur de l’énergie renouvelable, celui d’Orano (anciennement Areva) dans le domaine de l’énergie nucléaire et enfin de l’ONG Greenpeace pour la préservation de l’environnement. À travers cet article, il s’agira de démontrer que les lobbies environnementaux adaptent leur stratégie pour se rapprocher de celle des lobbies idéologiques. Nous analyserons les techniques abusives qui ont été utilisées par certains lobbies ainsi que les diverses répercussions sur la profession. Nous soulignerons enfin les évolutions du secteur du lobbying ainsi que la volonté croissante de rassurer l’opinion publique. 

Lobbies industriels et financiers, des méthodes controversées

Les lobbies industriels et financiers représentent une grande majorité des lobbies économiques. L’utilisation de la représentation d’intérêts par ces milieux économiques est courante. Nous analyserons dans cette première partie la manière dont la firme Orano, multinationale française spécialisée dans le nucléaire, défend ses propres intérêts. Nous ferons ensuite un focus sur l’affaire du glyphosate et notamment sur les moyens mis en œuvre récemment par l’entreprise américaine Monsanto. 

La montée en puissance des enjeux environnementaux dans l’opinion publique et la prise en compte de ces sujets au niveau européen, avec entre autres l’adoption du plan « climat-énergie » en 2008, poussent ces firmes à « verduriser »[5] leurs discours. Les organisations se voient donc obligées de modifier leurs stratégies d’entreprise et leur communication avec l’ambition de mieux répondre aux nouvelles craintes de la société. C’est par exemple le cas d’Orano, qui avance sur la page « Idées reçues » de son site internet que « 96% du combustible nucléaire est recyclable »[6]. D’après Greenpeace France et le réseau « Sortir du Nucléaire », les affirmations de la multinationale sont trompeuses, c’est pourquoi ils l’attaqueront en justice le 19 décembre 2019 pour publicité mensongère auprès du Jury de déontologie publicitaire[7]. Ce cas nous montre la difficulté de s’adapter aux nouvelles attentes. La firme a visiblement tenté de donner un nouveau souffle à son image, mais s’est rapidement confrontée à la réalité. En effet, il ne suffit pas d’une modification en surface mais plutôt d’une transformation en profondeur à tous les niveaux de l’entreprise pour pouvoir atteindre ses objectifs en matière de responsabilité sociale et environnementale. 

Des lobbies, par l’utilisation de techniques opaques, renforcent la réputation dont ils sont victimes. Dernièrement, nous avons pu le constater avec la stratégie des cabinets de conseil en lobbying en charge de la défense des intérêts de Monsanto. Lors des débats sur l’interdiction du glyphosate en Europe, divers procédés, représentatifs des comportements extrêmes du lobbying furent employés. Le premier : l’astroturfing. Cette technique consiste à constituer un collectif sur les réseaux sociaux afin d’influencer l’opinion en créant un soulèvement fictif en ligne. C’est ce qu’ont fait des communicants de Monsanto avec une la création d’une association d’agriculteurs favorables au glyphosate sous le nom d’Agriculture et Libertés. La stratégie consistait à louer des stands à divers salons en Europe afin de faire signer aux agriculteurs une charte de soutien, sans mentionner une seule fois le glyphosate de manière à les tromper et obtenir un maximum de signatures. Entre octobre 2016 et décembre 2016, plus de 10 000 prospects[8] avaient signé, sans réellement savoir qu’Agriculture et Libertés était en réalité une coquille vide. Cette approche a été mise en place pour donner de l’importance et une voix à un collectif fictif défendant le glyphosate, dans le but d’influencer l’opinion.

Le deuxième moyen utilisé est ce qu’on appelle le ghostwritting, c’est-à-dire la rédaction de textes signés de la main d’une autre personne afin de donner de la crédibilité à ces écrits. Dans le cas du glyphosate, la firme Monsanto aurait approché Vincent Guyot, un agriculteur français pour qu’il signe une tribune rédigée par l’entreprise. Celle-ci sera publiée dans les colonnes du journal Les Echos : « Moi, Vincent, agriculteur, et utilisateur de Glyphosate ». La dernière technique que nous étudierons est cette fois-ci illégale. Il s’agit de créer un listing recensant divers leaders d’opinion tels que des journalistes ou des politiques ainsi que leurs données personnelles. Ces personnes étaient distinguées par leur opinion sur le glyphosate et divisées en 4 groupes : les « alliés », ceux « à recruter », à « éduquer » ou « à surveiller »[9]. C’est ici l’exemple d’une pratique dangereuse pour la démocratie. Elle entache réellement l’image de la profession mais également celle de l’entreprise. Elle représente un risque légal, notamment depuis l’entrée en vigueur du Règlement Général de la Protection des Données (RGPD) en 2018. En effet depuis cette date, les personnes dont les données sont répertoriées doivent être prévenues et donner leur accord, ce qui n’est ici pas le cas.

La grande proximité entre politiques et lobbyistes peut elle aussi semer le doute. On entend fréquemment parler de pantouflage, lorsqu’un politique trouve un emploi dans le privé ou de porosité des frontières entre le public et le privé. En effet, il n’est pas rare que des politiques deviennent lobbyistes ou inversement. Se pose alors la question de la totale impartialité de ces reconversions. Les exemples sont nombreux, le Premier ministre, Édouard Philippe, est l’ancien directeur des Relations Publiques d’Areva (devenu Orano). Dans l’autre sens, bon nombre de politiques sont devenus lobbyistes suite à leur mandat ou leur expérience dans le secteur public. Dans le livre Le « Lobbying responsable » : info ou intox ?, deux théories mettent en lumière les avantages de la reconversion public-privé : « D’un côté, certains avancent que l’essentiel tient dans la composition d’un carnet de relations, les personnes connues lors de ces expériences, d’autres insistent sur les connaissances et compétences assimilées »[10].

Les actions de lobbying sont très variées. Elles peuvent cibler des parlementaires, des collectivités locales, des cabinets ministériels, mais également les plus hautes juridictions françaises qui sont le Conseil d’État et le Conseil Constitutionnel. Certains outils utilisés restent controversés, bien qu’autorisés. Prenons le cas du financement de campagnes politiques. Contrairement à la France, les États-Unis, autorisent les dons par les entreprises pour les périodes électorales. En effet, les PAC, Comités d’Actions Politiques permette à chaque firme de verser une somme pour l’élection des parlementaires américains. C’est ce que fait Orano. Selon la représentante d’intérêt Nancy MacLernon : « Ces contributions sont le moyen de faire en sorte qu’un élu qui soutient une politique importante pour l’entreprise reste au Congrès »[11]. On peut observer ici les disparités entre la France et les États-Unis. Outre-Atlantique, le financement d’une campagne est assumé et s’inscrit dans une réelle stratégie de lobbying pour l’entreprise donatrice.

Depuis 2009, plusieurs lois d’encadrement du lobbying ont été promulguées : à l’image de la loi Sapin II, relative à la Transparence de la Vie Publique qui stipule que chaque représentant d’intérêt doit déclarer son activité. Ainsi, le site de la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique recense les actions de lobbying exercées et signalées en France depuis juillet 2017, on y trouve les moyens mis en œuvre ainsi que les acteurs concernés. Ces déclarations, prévues dans le cadre de cette loi, ont remplacé le registre Sirugue de l’Assemblée Nationale. Tous les représentants d’intérêts n’étaient alors pas dans l’obligation de déclarer chaque activité considérée comme de la représentation d’intérêts. Selon une étude réalisée par l’agence Proches en 2016 qui souligne « Un rapport à la transparence très ambigu des lobbyistes », seules 42% des firmes du CAC 40 étaient inscrites sur le registre[12] Sirugue. Lorsque Orano déclarait, sur le site de la HATVP, qu’une unique action de représentation d’intérêts en 2018[13], Engie, prenant son virage vers les énergies vertes, en indiquait 49[14]. Il faut noter que la sanction pour non-déclaration de ses actions est de 15 000 euros d’amende et 1 an d’emprisonnement. Une multinationale du nucléaire pourrait considérer que le risque mérite d’être pris. Ces risques encourus ne sont-ils pas trop faibles pour une entreprise aussi puissante qu’Orano ? Son chiffre d’affaires s’élève à plus de 3 milliards d’euros.

À travers l’étude de la stratégie de lobbying de ces différentes entreprises, nous avons pu établir les principales raisons qui auraient terni l’image de ces lobbies très influants auprès du grand public. D’autres représentants d’intérêts économiques tentent de rompre avec ces techniques et mettent en avant le passage au vert de leurs discours mais également de leurs activités. C’est le cas d’Engie, anciennement GDF-Suez et désormais l’un des premiers fournisseurs d’énergie verte. 

Les lobbies environnementaux : un lobby des consciences ?  

Dans le rapport de Transparency International France « pour un meilleur encadrement du lobbying », il est stipulé à propos des lobbies : « Certains défendent des intérêts particuliers, d’autres des causes, des valeurs ou une vision particulière de l’intérêt général »[15]. C’est à ces derniers intérêts que l’on va s’intéresser dans la seconde partie de cet article. En effet, la communication des lobbies environnementaux tend à se rapprocher de celle des lobbies idéologiques. Les lobbies « verts » font partie des lobbies économiques mais défendent une cause considérée comme étant en lien avec l’intérêt général : la préservation de nos ressources et de l’environnement. Ce qui leur permet également de gagner une plus grande sympathie des médias et donc une couverture plus grande. Selon Véronique Massonneau, ancienne députée et désormais professionnelle du conseil et de la mise en relation, interrogée dans le cadre de cet article : « Le lobbying environnemental bénéficie d’une acceptation sociale beaucoup plus large. Le sujet est incontournable, urgent et essentiel »[16]. Ce lobbying assumé se rapproche du lobbying prôné par Greenpeace, vu comme l’un des acteurs principaux des lobbies idéologiques. L’ONG fait par exemple partie du réseau Action Climat qui publie des expertises ou des études qui ont pour ambition d’influencer les décideurs publics. Pour comprendre comment un lobby comme Engie tente de défendre une cause considérée comme au service l’intérêt général, nous allons nous appuyer sur les supports, déclarations et publications de l’entreprise tout en les comparant à la manière dont Greenpeace représente ses propres intérêts.

Il existe des similitudes dans les discours mais également dans les éléments de communication. Le changement de nom de la firme en 2015 semble avoir marqué un tournant. C’est aussi à ce moment que l’activité de l’entreprise est devenue plus responsable, comme si cette modification d’appellation avait de plus permis de tourner la page avec les agissements passés.

Sur son site internet, l’entreprise utilise des couleurs rappelant celles de la nature mais aussi des images nous permettant de prendre conscience du virage adopté. Il est également possible grâce à un bouton, de passer en affichage économique d’énergie. Le discours a également évolué. Sur la page du site web, il existe un onglet Act With Engie, un support qui donne la place aux initiatives citoyennes. On remarque alors un titre qui conforte notre thèse : « Et si l’intérêt général était l’affaire de tous ? »[17]. Les mots utilisés sont très importants, on peut observer que sur quasiment tous les supports, il est inscrit : « préservation de l’environnement », « protection des ressources », « lutte contre le changement climatique », « biodiversité ». Tout cela laisse penser qu’Engie se focalise bel et bien sur les enjeux environnementaux.

Pour autant certains considèrent cette transformation comme étant du simple greenwashing. Ce procédé est défini dans le livre La communication environnementale comme « une distorsion entre l’image qu’une entreprise projette et communique, et sa réalité, mais aussi une faille dans sa cohérence entre ses actes et ses dires. »[18]. Nous constatons qu’en 2019 et pour la deuxième année consécutive, Greenpeace classait Engie dans les fournisseurs électriques « vraiment mauvais »[19]. Pour l’ONG, la multinationale ne respecte pas ses engagements en continuant de financer des centrales à énergies non-renouvelables. Dans une tribune accordée au quotidien Le Monde, le spécialiste de la Responsabilité Sociétale des Entreprises Jérôme Courcier, explique qu’ : « En tant que parties prenantes, les ONG jouent un nécessaire rôle d’alerte. Mais en stigmatisant systématiquement les acteurs économiques qui prennent des engagements pour la planète ou le bien commun, sous prétexte qu’en réalité ils défendent avant tout leurs intérêts économiques, elles pratiquent une reductio ad vitiosum (« réduction au vice ») »[20]. Ici, l’auteur exprime le manque de considération dont peuvent faire preuve certaines organisations face aux efforts d’une entreprise.   

Nous noterons qu’Engie et Greenpeace font preuve d’un lobbying assumé et décomplexé tout en ayant pris le virage « éthique » dont nous parlions plus en amont. La volonté d’être transparent est d’ailleurs devenue une tendance en matière de lobbying. Tout d’abord Greenpeace fait mention de la représentation d’intérêts. Dans une interview, la responsable du programme philanthropie Susanna Dell’Orto aborde le sujet de ses missions dont l’une consiste à : « aller à la rencontre de ceux qui souhaitent mieux découvrir les aspects moins visibles de nos actions telles que le lobbying »[21]. Dans un rapport de la cour des comptes publié en 2012 à propos des fonds collectés par Greenpeace France, il est clairement spécifié que l’association fait de la représentation d’intérêts auprès des décideurs locaux, il est également stipulé que lors de ses rapports annuels, l’organisation « détaille les étapes clés, de l’investigation à l’action », dont le « lobbying : alerter, dénoncer, proposer »[22] fait partie de ce processusNous sommes ici dans ce qu’appelle Romain Mouton, fondateur de l’agence RM Conseil, un lobbying « proactif »[23], c’est-à-dire qu’il ne s’agit pas seulement de s’opposer, mais également de proposer des outils tels que du contenu ou une expertise. 

De son côté, Engie a publié une charte d’éthique comprenant un code de conduite concernant la représentation d’intérêts[24]. Dans un autre document consacré au lobbying, l’entreprise assume clairement l’utilisation de cette technique et parle à trois reprises de « l’intérêt général ». La firme a également reçu diverses certifications anti-corruption, comme en 2015, par le cabinet Mazars ou bien l’ISO37001 en 2018. Lorsqu’elle aborde le sujet de la responsabilité sociétale, on peut observer qu’Engie s’engage à prendre en compte les « règles déontologiques dans la conduite des affaires et du lobbying »[25]

Il existe également des similitudes quant au territoire préféré lors de l’exercice de la représentation d’intérêt. Les deux organisations susmentionnées sont très actives à l’échelle européenne. Cela représente près de 600 000 euros de budget en 2018 pour Greenpeace European Unit et 2 000 000 d’euros pour Engie[26] contre 300 000 euros en France la même année pour les deux firmes[27]


De quoi mieux cerner l’intérêt des lobbies environnementaux. Lorsque les groupes de pression industriels et financiers, eux, souffrent encore du manque d’encadrement et donc des pratiques abusives qui ont parfois pu être utilisées, nous constatons une réelle volonté d’évolution de la part des lobbies environnementaux. Tout d’abord grâce aux techniques utilisées paraissant moins controversées mais également avec l’ambition marquée d’agir de manière plus transparente. À ce sujet, Tansparency International France recommande trois visées pour répondre aux nouvelles attentes : plus « de transparence et de traçabilité »« d’intégrité » et « d’équité »[28].

C’est sûrement ce qui permettra de donner un nouveau souffle au lobbying. Les intérêts économiques défendus par les lobbies environnementaux, à l’image des énergies vertes, semblent se rapprocher de la défense de l’intérêt général. Cette stratégie s’imbrique dans la lutte contre le réchauffement climatique, et donc ces entreprises semblent se rapprocher peu à peu des lobbies idéologiques qui défendent eux un lobbying des consciences[29]. Les groupes d’intérêts tentent également de répondre à la problématique du défi environnemental. Il serait désormais intéressant d’observer la manière dont la communication publique et politique peut répondre à ces nouveaux enjeux et ces nouvelles attentes en adaptant leurs discours. 

Paul Boucaud


[1] LOUIS, Jean-Philippe, démission de Nicolas Hulot : pourquoi les lobbies font peur, 30 août 2018, lesechos.fr

[2] Chronologie des régulations et codes de conduite du lobbying de l’OCDE, Pour un meilleur encadrement du lobbying, 2009, Transparency International France

[3] Haute Autorité à la Transparence de la Vie Publique, Une définition stricte, hatvp.fr

[4] MORVAN, Pierre-Yves, Lobbying économique, lobbying idéologique, 2017, Mediapart, Blogs.mediapart.fr

[5] BAYGUERT, Nicolas, HANANEL, Cédric, sous la direction de LIBAERT, Thierry, La Communication Environnementale, Paris, 2016, CNRS Éditions, 278 pages, p.54

[6] Idées reçues, orano.group

[7] MARTIN, Benoît, Déchets radioactifs : Orano pratique-t-elle la publicité mensongère ?, 20 décembre 2020, francebleu.fr

[8] Les fichiers secrets de Monsanto, Envoyé Spécial, France Télévision, 16 mai 2019

[9] ANDRACA, Romain, Le listing de Monsanto est-il illégal, 10 mai 2019, francetvinfo.fr

[10] MEKKI, Mustapha, MONJAL, Pierre-Yves, Le « lobbying responsable » : Info ou intox ?, Paris, 2016, Éditions L’Harmattan, 228 pages, p.174

[11] Quand les entreprises françaises financent la campagne électorale américaine, 21 février 2013, 20minutes.fr

[12] Lobbying en France : Quelles pratiques ? Quelle transparence ?, 12 juin 2018, agenceproches.com

[13] Fiche D’Orano SA, hatvp.fr

[14] Fiche d’Engie, hatvp.fr

[15] Pour un meilleur encadrement du lobbying, mai 2019, Transparency International France, 52 pages, p.2

[16] Interview de Véronique Massonneau, réalisée dans le cadre de cet article

[17] Act With Engie, engie.com

[18] PASCUAL ESPUNY, sous la direction de LIBAERT, Thierry, La Communication Environnementale, Paris, 2016, CNRS Éditions, 278 pages, p.199

[19] Énergie : des offres vertes pas si écolo, 28 septembre 2018, leparisien.fr

[20] COURCIER, Jérôme, « Le « greenwashing » est devenu un lieu commun trop facile », 04 octobre 2019, lemonde.fr

[21] L’interview de Susanna Dell’Orto, responsable du programme Philanthropie, greenpeace.fr

[22] L’emploi des fonds collectés par l’association Greenpeace France, Exercices 2007 à 2010, Octobre 2012, ccomptes.fr

[23] MOUTON, Romain, Agir plutôt que subir : le défi d’un lobbying à la française, 02 décembre 2013, blog.lefigaro.fr

[24] Code de conduite en matière de lobbying, Engie.com

[25] Vision et enjeux, Responsabilité sociétale, Engie.com

[26] Lobbyfacts.eu

[27] hatvp.fr

[28] Pour un meilleur encadrement du lobbying, mai 2019, Transparency International France, 52 pages, p.4-5

[29] BAYGUERT, Nicolas, HANANEL, Cédric, sous la direction de LIBAERT, Thierry, La Communication Environnementale, Paris, 2016, CNRS Éditions, 278 pages, p.56