I – Un âge adéquat pour les écrans ?

a. Tisseron « 3-6-9-12 » les balises permettant de protéger nos enfants

Pour ce dernier article mes investigations se sont posées sur l’analyse du psychiatre Serge Tisseron** via son ouvrage « 3-6-9-12 : Apprivoiser les écrans et grandir ». A travers ce livre, il établit les balises qui nomment lui-même « 3-6-9-12 » afin de donner des conseils plutôt simples d’usage et de compréhension, sous forme de quatre étapes dans la vie et le bon développement de l’enfant : L’entrée en maternelle, le CP,  la maîtrise de la lecture et de l’écriture, puis le passage au collège.

Mais avant d’évoquer son analyse, j’ai voulu en savoir plus concernant la vision des parents face à l’impact de la publicité sur leurs enfants. J’ai eu la chance d’interviewer 9 parents qui ont entre 23/55 ans, de catégories socioculturelles et professionnelles différentes ayant des enfants âgés de 1 à 12 ans. Sur ces 9 parents 66,7 % de leurs enfants regardent la télévision entre 1 à 3 heures par jour, les 33,3 % restant n’ouvrent pas leur téléviseur en dessous de l’âge de 3 ans et trouvent que les programmes sont aliénants et de mauvaise qualité. Ensuite, je leur ai posé la question à savoir si leurs enfants utilisaient d’autres écrans, 55,6% ont répondu non contre 44,4% de oui, la plus grosse majorité étant les ordinateurs et le portable à 50 %, le reste les tablettes et les consoles à 33 %. Pour rappel sur le panel de personnes interrogées seul 33% ont des enfants en âge d’utiliser le portable ! Et les 50% alors ?

7  parents sur 9 disent mettre des limites, je les cite « Les écrans ne sont pas bons, on préfère qu’ils jouent avec leurs jeux et fassent fonctionner leur imagination », « L’écran à tendance à le zombifier ou l’exciter ». Plus de la moitié des parents pensent que la publicité affecte leurs enfants et en ont une appréhension , « Parfois les images sont choquantes et les mots sont vulgaires », « la publicité incite à consommer et donne une image erronée de la vrai vie », « Mimétisme », « Cela peut inciter à l’achat et provoquer une certaine agressivité au moment de la promenade dans les magasins », « La société de consommation cherche de plus en plus jeunes les consommateurs et les parents ne peuvent pas toujours suivre ».

Ce qui en ressort de cette petite étude, c’est qu’une grande partie des parents ont peur de la publicité massive et connaissent  le danger des écrans mais ne régulent pas réellement leur utilisation. Alors, quelles sont les étapes et procédés à suivre pour le bien de nos chérubins ?

Selon Tisseron « Avant 3 ans, l’enfant a besoin de construire ses repères dans l’espace et dans le temps ». Il faut privilégier le jeu, la discussion et arrêter la télévision même si l’enfant ne la regarde pas car elle nuit à son bon développement. Il n’est pas contre les tablettes et l’usage de Smartphone mais de manière interactives, (je dis bien interactives), qui peut être selon lui, adaptés aux « formes sensori- motrices de l’intelligence » de l’enfant. Mais, il met un point d’honneur au fait que nous ne connaissons pas les conséquences à long terme. Pour, lui les écrans devraient être interactifs en complément des jouets traditionnels (en 3 dimensions dans l’espace), cela serait la meilleure solution pour ne pas nuire à l’enfant et ainsi qu’il puisse construire ses repères sensorimoteurs, corporels et temporels. (1)

« Entre 3 et 6 ans : l’enfant a besoin de découvrir toutes ses possibilités et de confronter sa compréhension du monde à celle des adultes ». Là encore Serge Tisseron nous explique que pour cette tranche d’âge les écrans interactifs ont des avantages, le premier c’est qu’il encourage « la résolution intuitive des tâches et les apprentissages par essais et erreurs ». Puis d’en un autre sens « ils sollicitent la pensée hypothético-déductive, notamment en mettant à contribution la capacité d’anticipation et le retour d’expérience ». Mais attention, selon Médiamétrie 2011 et mes articles précédents, 80% des programmes visualisés par les enfants entre 3/12 ans ne leurs sont pas réellement destinés, d’ou un impact traumatisant via leur charge émotionnelle trop importante, qu’à cet âge ils ne peuvent pas gérer. Serge Tisseron nous fait part des recherches menées par le pédiatre Peter Winterstein** qui par le biais de dessins d’enfants montre que la surconsommation de télévision les perturbe. Leurs dessins représentent des bonhommes avec des corps déformés, voir même amputés. Ses conseils sont clairs, à cet âge il vaut mieux éviter la présence d’écrans dans leur chambre, surveiller le temps de visionnage, respecter les âges indiqués sur les programmes et préférer les jeux-vidéo à plusieurs.

« Entre 6 et 9 ans : l’enfant a besoin de découvrir les règles du jeu social ». Les écrans vont leur permettre de préparer leur entrée dans une société d’informations, (qui dit informations partagées dit Internet), ses dangers, sa violence, la pornographie, les fake news …. Tisseron opte pour le dialogue et l’explication de ces outils et maintien qu’il faut toujours respecter les âges afin de mieux les protéger et préserver tant bien que mal leur innocence. Vers 8 ans, il est tout à fait concevable de leur expliquer tout ce qui concerne le droit à l’image et à l’intimité.

« Entre 9 et 12 ans : l’enfant a besoin d’explorer la complexité du monde et va s’affranchir des repères familiaux ». L’enfant a grandi, s’il a été protégé de manière constructive comme l’a suggéré Serge Tisseron, il aura déjà une connaissance et une appréhension des écrans qui le protégeront de la suite. Les parents doivent être présents pour déterminer des règles, comme pour  la venue d’un portable par exemple, il faut l’ avertir des dangers d’internet car tout ce qui est publié est du domaine public et les contenus y resteront à vie (les données n’étant pas toujours vraies, attention ! ) (2)

Tout ceci n’est qu’un condensé de ses recherches et principes de précautions, mais de manière synthétique, cette partie, apporte des réponses et un complément à mes recherches précédentes. Elle prouve qu’avec parcimonie et surveillance les écrans peuvent leur apporter beaucoup.

b. Les écrans à l’école

L’alphabétisation numérique est perçue par les personnes plus âgées comme une nouveauté, mais pour nos enfants les « natifs numériques » c’est une normalité car bercés depuis leur enfance par une multitude d’interfaces visuelles. Malgré tout ils ont besoin d’être guidés pour les exploiter et acquérir une maîtrise raisonnée.

A l’école, désormais les TIC (technologies de l’information et de la communication) font parties du programme officiel, tous les élèves doivent savoir les maîtriser. Cet usage est au service du fondamental scolaire et autre apprentissage. Les écoles ont pour objectif, de les responsabiliser,  les sensibiliser et surtout les protéger de manière pédagogique et récréative. (3)

Mais que pensent les parents et les principaux intéressés, les professeurs des écoles ? Sur les 9 parents interrogés plus haut, seulement 3 d’entre eux ont dit être favorables à cette pratique. Lorsque j’ai interrogé Tomas Séneret et Laure Pastel tous deux professeurs des écoles, les opinions ont divergées. Laure s’occupe des 7/9 ans et utilise les ordinateurs sous forme interactive et attrayante, 1 fois par semaine dans le cadre d’un soutien scolaire. Selon Laure Pastel les écrans ne sont pas les bienvenus en dehors du scolaire et du pédagogique sans parler de la publicité qui pour elle est « Déplacée (elle n’est pas directement destinée à eux), et agressive (couleur/ musique/ débit/ fréquence en fonction des périodes de l’année et des moments de la journée) ». Pour Tomas Séneret enseignant aux 3/5 ans et 9/12 ans l’utilisation d’interfaces visuelles n’est pas possible, car l’école n’en est pas équipée. En revanche son constat est le même que celui de Laure, le temps idéal tous écrans compris ne doit pas dépasser les 2 heures, ils sont tout les deux d’accord avec l’analyse de Serge Tisseron, et le fait que les lois françaises ne sont pas assez protectrices. (4)

c. Que peut-on en déduire ?

En conclusion (de ces trois articles) et après déduction, nous constatons que 4 groupes de personnes ont un rôle essentiel dans la protection de l’enfant face aux images et aux écrans.

Les publicitaires : le Neuromarcketing, en particulier la méthode FRAP de Patrick Renvoisé et Christophe Morin doit changer face aux enfants, car si les images en « général » dans les publicités sont adaptées à leur âge, la manière, le contenu suivi du matraquage permanent ne le sont pas. Les publicitaires devraient revoir leur stratégie en ayant un peu plus de parcimonie et de morale, peut-être que l’éthique et les valeurs sont plus importantes que l’engrangement d’argent ! même si c’est le nerf de la guerre ? pourquoi ne travailleraient ils pas main dans la main avec des professionnels de santé, des parents et des représentants de l’enseignement…. Mais pour cela faudrait-il d’abord que tout le monde soit d’accord ?

Les professionnels de santé : En interrogeant divers spécialistes en ergothérapie, neuropsychologie, orthoptie et orthophonie, 50 % d’entre eux utilisent les écrans, et tablettes dans le cadre de leur suivi médical (comme Marie Chirié article 1). Selon Claire Dion-Delobre ergothérapeute, elle estime : « que c’est un moyen de réeduction et de compensation de certaines difficultés graphiques notamment ». Les autres dans tout cela ? Elodie Giorico, orthoptiste estime : « que les enfants utilisent déjà assez les écrans dans leur quotidien, école, maison et entraine des conséquences musculaires, spasmes, insuffisance de convergence, motricité mal calibrée, larmoiement à la fixation, bien sur, tout ceci en cas d’abus ! à mon niveau, je peux observer des signes d’addiction, la vision binoculaire se met en place de 9 mois jusqu’à 2 ans ½. L’excès d’écran favoriserait une faiblesse oculaire qui pourrait  favoriser le développement de faiblesse musculaire et se transformer en strabismes ». Pour Marion Sauli neuropsychologue, « les enfants présentant un TDAH Trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité), ces enfants après l’utilisation des écrans peuvent présenter des troubles du comportement sous forme de crise de colère excessive, d’irritabilité , mais, les écrans peuvent – être malgré tout un support culturel intéressant si ils sont utilisés à bon escient ». Et la publicité alors ? pour Elodie Giorico « cela donne de mauvaises habitudes alimentaires, une addiction, une rigidité mentale un apprentissage rapide du avoir envie rapidement et de la consommation excessive ». (5)

Certains professionnels de santé font des colloques sur les troubles cognitifs, invitant leurs confrères à prendre part ainsi que les parents et enseignants. Malheureusement trop souvent les bancs sont vides par manque d’intérêt pour certains et  pour d’autres par méconnaissance, l’information n’étant pratiquement jamais reléguée par les pouvoirs publics, départements, mairies ou bien internet et journaux. Et pourtant si tous pouvaient se réunir afin d’échanger et avoir ensemble une même ligne de conduite !

Les pouvoirs publics, l’état et le CSA : Gros casse tête chinois, au niveau des collectivités territoriales, ils sont pieds et poings liés par un manque de budget, ils ne ne peuvent pas toujours offrir d’infrastructures aux jeunes et d’activités car tout se paie, par conséquent les enfants restent chez eux et compensent en regardant les écrans tout en consommant au sens propre et figuré. Alors pourquoi au Québec, les lois sont elles beaucoup plus protectrices qu’en France ? chez eux, il y a interdiction de proposer des publicités au moins de 13 ans. (6) En France l’Etat est trop occupé à garder la main mise sur les grands groupes agroalimentaires, proposant des « mesurettes », telles que « boire nuit a la santé », « fumer tue », « consommer aux moins 5 fruits et légumes par jour »« interdit au moins de 10 ans  »… L’état et le CSA, prennent-ils réellement en compte l’incidence sur nos enfants qui se retrouvent souvent seuls, livrés à eux même face à tout type d’écran ? Et comment jauger correctement les faits, pourquoi dans certains pays c’est censuré et pas dans d’autres ? Quels sont les critères de jugement et comment s’y retrouver ?

Les parents et l’école : de nos jours la société à beaucoup changé, elle n’a plus rien à voir avec nos grands-parents et même parents. Avant, les écrans étaient peu courants dans les foyers, les hommes travaillaient, les femmes élevaient leurs enfants qui eux-même avaient un lien social beaucoup plus important. Aujourd’hui, les mères se sont émancipées, travaillent autant que le mari. Les codes se sont inversés, le père devient un papa poule, et la mère une femme d’affaires, les enfants sont rois il y a de moins en moins de règles, pour ne pas les contrarier les parents deviennent permissifs. Pour les couples monoparentals, c’est compliqué ! Les parents étant seuls a élever leurs enfants, ils sont submergés par leur travail, l’éducation, les devoirs, la maison bref, submergés par le stress. Pour pouvoir respirer ils laissent les enfants regarder  la télé et jouer à la console. Quant à l’école, elle ne sait plus trop quelle doit être sa position en tant qu’éducateur. Doit elle être autoritaire ou copain ? L’enfant n’a plus de repère dans ce monde et se refugie là ou il se sent le mieux un monde virtuel et imaginaire. Il est vraiment temps que tout les protagonistes se réunissent afin de se mettrent d’accord et opter pour la meilleure stratégie pour l’enfant.

 


 

Avec les recherches que j’ai entrepris et tous les témoignages de professionnels que j’ai pu recueillir dans différents domaines liés à la publicité, j’ai découvert une nouvelle facette de celle-ci qui est moins glorieuse et surtout plus risquée au niveau de l’impact scientifique et cognitif. Certes, certains effets m’étaient familiers mais d’autres m’ont interpellé, voir marqué par moment (l’alimentation, le développement cérébrale). Je vois les enfants comme des êtres innocents qui incorporent et boivent au « sens littéral » toutes les données extérieures et s’imprègnent inconsciemment de certaines idéologies et pratiques souvent néfastes pour eux. Selon moi, les écrans ne sont pas totalement mauvais, mais il faut qu’ils soient contrôlés avec la plus grande rigueur. C’est ce qui en est ressorti de mes discussions avec les différents professionnels : ergothérapeutes, orthophoniste, neurophysochologue et professeurs des écoles.

D’un point de vu médical, j’ai été très surprise par la disparité des opinions concernant ce sujet entre professionnels de la santé, à ma grande surprise, la majorité des médecins toutes spécialisations confondues ne sont pas contre l’utilisation des écrans, toujours sous surveillance et de manière régulée. Je n’ai pas pu interviewer tous les professionnels que je désirais, certains m’accorderont du temps un peu plus tard ce qui me permettra d’avancer mes recherches et d’affiner ma propre opinion. Je ne pourrais donc pas vous en faire part dans cet article, plus tard qui sait ! J’en écrirai un autre.

Pour résumer, malgré la perversité de la publicité, le métier de directrice de création ne m’a pas écœuré, étant justement d’une nouvelle génération je pense qu’elle peut améliorer et changer les choses, donner une dimension plus éthique et bienveillante pour protéger les enfants au maximum sans tomber dans l’abus, sans non plus abuser d’une hyper protection. Personnellement j’ai toujours été protégée des images violentes et choquantes, mon ami lui, un peu moins. Aujourd’hui à 24 ans, lorsque les images sont un peu « limites »  j’ai le regard fuyant et j’ai du mal a faire la part des choses entre fiction et réalité. Est ce un tort de m’avoir trop protégé ? Cela m’a-t-il permis de prendre conscience des dangers et du monde qui m’entoure ? C’est encore des questions qui restent en suspend. Peut être qu’avec le temps les avancées technologiques et scientifiques, nous aurons des réponses, cela fait parti des mystères de notre époque. N’ayant pas de réponse, je préconise de protéger les enfants de manière intelligente, de prendre ce qu’il y a de bon car nous devons évoluer avec notre temps. Nous pouvons trier ce que nous regardons ainsi que les messages que nous voulons faire entendre à nos enfants. Ce rôle nous appartient à tous ! L’ARPP* (Organisme privé d’autorégulation de la publicité) en premier lieu, doit protéger les enfants des publicitaires qui dépassent les limites. Les publicitaires et les commerciaux, devraient penser plus à l’humain qu’à l’argent. Le corps enseignant, en intégrant les écrans de manière culturelle et intellectuelle et bien sûr les parents, qui sont pour l’instant les seuls à même de protéger les enfants au maximum. Des règles ont été établies et selon moi elles ne sont pas là pour rien.

Ce travail a été très enrichissant et constructif, grâce à lui j’ai pu élargir ma vision des choses. J’ai aimé m’imprégner de ce sujet, sur son incidence au point de vue scientifique et comportemental. Mais, il me reste de nombreuses questions qui trottent dans la tête, ce qui me frustre un peu mais d’une autre façon si on avait réponse à tout, tout le temps ce ne serait pas exaltant n’est ce pas ? Je pense que c’est une recherche et une implication que je vais déployer à long terme si possible. Mes recherches pour ces articles prennent fin sur ces derniers mots, en partie car dans mon cerveau ça continue de cogiter… Je vous laisse lire cette dernière citation qui selon moi résume très bien l’esprit dans lequel j’étais pendant l’écriture de ces articles et dans lequel je serai dans mon futur travail.

« La curiosité en ce qui concerne la vie sous toutes ses formes est je pense le secret de tous les grands créatifs ». Leo Burnett **

Glossaire :

*ARPP : Organisme privé d’autorégulation de la publicité qui a pour mission de « mener une action en faveur d’une publicité loyale, véridique et saine dans l’intérêt des professionnels de la publicité, des consommateurs et du public », www.mercator-publicitor.fr/lexique-marketing-definition-arpp-ancien-bvp

**Serge Tisseron , est un psychiatre, membre de l’Académie des technologies. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, co rédacteur de l ’Enfant et les écrans , 2013. Celui-ci a reçu l’Award du FOSI (Family Online Safety Institute) pour l’ensemble de ses travaux sur les enfants et les écrans. Né en le 8 mars 1948 à Valence.

** Peter Winterstein, est un pédiatre Allemand, auteur de « l’Abus de télé tue la créativité », Courrier international, janvier 2006

** Leo Burnett , est un directeur de publicité Américain et fondateur de la compagnie Leo burnett. Né le 21octobre dans le Michigan.

Bibliographie :

(1) Analyse du livre

TISSERON Serges, 3-6-9-12 : Apprivoiser les écrans, Toulouse, 2017, Édition érès (Nouvelle édition revue et augmentée, 1ère édition 2013), p 30 à 36, p149.

(2) Analyse du livre

TISSERON Serges, 3-6-9-12 : Apprivoiser les écrans, Toulouse, 2017, Édition érès (Nouvelle édition revue et augmentée, 1ère édition 2013), p 40 à 45, 150.

(3) Analyse du livre

PASQUINELLI Elena, ZIMMERMAN Gabrielle, DELORME Anne-Bernard, DESCAMPS-LATSCHA Béatrice, Les écrans, le cerveau et l’enfant, Paris, 2013, Édition Le Pommier, p6 et 7, dernière de couverture

(6) Site Web

EXTENSO, Publicité et enfants : attention !, extenso.org, 24 novembre 2016, www.extenso.org/article/publicite-et-enfants-attention/

Image : 

Dessin Audrey Ginisty

Interviews :

(4) Tomas Séneret et Laure Pastel, Professeur des écoles

(5) Elodie Giorico, Orthoptiste

Claire Dion Delorme, Ergothérapeute

Marion Sauli, Neuropsychologue